Le budget primitif de l’année 2019 marque une stagnation relative des dépenses de fonctionnement de la ville, la croissance globale étant atténuée par la croissance de la population. On note cependant pour la première fois une baisse significative des effectifs de moins 184 agents, qui ne se traduit pas encore par une baisse globale des frais de personnel.
Ce budget s’inscrit dans le cadre de la loi de programmation des finances publiques 2018-2022 dans lequel la ville s’engage à un pourcentage maximal d’augmentation des dépenses de 1,15% par an.
En présentant ce budget, le Maire de Lyon s’enorgueillit de la saine gestion de sa ville et de la réussite de son plan « marge de manœuvre ». Mais ce n’est malheureusement pas l’avis de la population car cette situation n’a pas été obtenue par une réduction des dépenses correspondant à la baisse des dotations de l’Etat, mais par une augmentation régulière de la fiscalité des ménages, des droits de mutation et aujourd’hui des droits de stationnement, 27 M€ ou 54 €/habitant !
La vérité apparaîtra à la fin de l’année, quand CANOL notera les communes en fonction de leurs résultats sur la durée du mandat.
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