Le journal Le Progrès du 13 mars fait état de la procédure de redressement judiciaire de l’Association Les Compostiers.
Le budget 2016 s’élève à 37 885€ dont seulement 3 385€ de ventes et adhésions, soit 9%. Depuis 2011 le Grand Lyon puis la Métropole lui a versé 192 500 € de subventions. Puisque les dettes sont de l’ordre de 20 000 €, il apparait que l’élément déclencheur du dépôt de bilan soit la réduction de la subvention de la Métropole qui est passée, de 2015 à 2016, de 35 000€ à 17 500€.
Ce qui pose une fois de plus les interrogations suivantes : Pourquoi encourager la création d’entités d’une utilité discutable qui, à l’évidence, ne peuvent exister sans une participation massive du financement public ; La légèreté ou l’absence de contrôle de l’utilisation des subventions ; La carence d’études rationnelles et objectives dès lors que le sujet fait partie des thèmes à la mode.
CANOL s’insurge contre le détournement de la taxe des ordures ménagères (TEOM) autant que de l’absence de politique tarifaire incitative à réduire les déchets et pour preuve ici, l’encouragement de telles initiatives, ne sont ni efficaces ni économiques !