Entre les sommes annoncées lors des votes en assemblée et les coûts finaux, les dérapages de certains chantiers sont exorbitants.
Nous avons eu le Musée des Confluences, dont le budget a été multiplié par 5 ; celui de l’hôtel de région augmenté de 40%. Un chantier prend une trajectoire similaire : le Palais Guimet, qui sera en partie occupé par les Ateliers de la danse. Le coût voté par le conseil municipal de Lyon était de 20 M€ en juillet 2015 et passe à 26 M€ début 2018. La Région fait encore « mieux » avec le campus numérique de Charbonnières, annoncé pour 6 à 10 M€, il est passé à 15 ou 20 M mais à ce jour, le montant est de 27,9 M€.
Mais le pire pourrait-être devant nous avec le déclassement des autoroutes A6/A7. Il s’agit de faire « évaporer » quelques 60 000 véhicules/jour sur cet axe, projet louable pour diminuer la pollution et le bruit en centre-ville mais qui nécessite bien plus que la création de voies réservées aux bus et co-voiturage ; il s’appuie également sur la construction de l’anneau des sciences estimé au minimum à 3 Md€ et non budgété.
CANOL demande à ses élus de faire voter des investissements à leur valeur réelle et non à des coûts volontairement minorés.