CANOL s’était déjà penché sur l’idée et l’utilité du référendum d’initiative citoyenne (RIC) dans notre bulletin 42. Nous notions : Dans l’actuelle démocratie représentative l’acte du votant est fugace : il ne dure que le temps du dépôt du bulletin de vote dans l’urne. Puis nos élus droguent la population de dépenses publiques, celles les plus visibles, en prenant soin de ne pas parler d’impôts qui augmenteront fortement dès leur réélection. Et le cycle reprend dans l’illusion d’une alternance démocratique.
Des études universitaires très poussées en Suisse, en Allemagne aux USA ont montré que les décisions du peuple étaient toujours modérées et raisonnables. Sur le plan des finances publiques, les travaux des professeurs Feld et Kirchgässner en étudiant les résultats financiers des référendums aux USA et dans les cantons suisses ont démontré que là où la démocratie directe existe, les impôts et les dépenses publiques sont un tiers plus bas que dans les pays où la démocratie est purement représentative. L’endettement public y est de moitié plus faible.
Contribuables Associés s’est penché récemment sur l’exemple suisse et a demandé à François Garçon – président de l’association Démocratie Directe pour la France (DDF)- de réaliser une étude sur le RIC et plus largement sur la nécessité d’instaurer une démocratie directe en France !

C’est l’un des sujets cruciaux qui ont émergé depuis le début de l’année et qu’il est impératif de continuer à défendre si l’on veut diminuer la dépense publique !
Si vous souhaitez vous procurer cette étude, elle est disponible avec le lien suivant : https://contribuables-infos.org/
Tweet |