Depuis 2011 le Grand Lyon puis la Métropole subventionnent la Ville de Tinca, partie ouest de la Roumanie à proximité de la Hongrie. Tinca comptait 7682 habitants dont 15% de Roms.
L’objectif affiché est « de promouvoir l’insertion sociale des Roms, tel que le souligne la Déclaration de Strasbourg du Conseil de l’Europe en 2010…Dans ce contexte, et en accord avec la tradition locale d’humanisme social, la Communauté urbaine de Lyon souhaite conduire un projet de coopération décentralisée visant à l’amélioration de la condition des populations Roms en Roumanie afin de participer, à sa mesure, à l’amélioration de leur intégration. »
La convention de 2011 vise un projet comprenant :
- Construction d’un centre public de bains /douches avec éducation à l’hygiène et la propreté ;.
- Raccordement au réseau électrique d’un quartier Roms;
- Acheminements de chariots de propreté pour l’entretien de cet équipement.
Le montant pour les années 2011 à 2017 ressort à 718 200€, soit 623€ par habitant.
On est en droit de s’interroger sur la pertinence d’une telle utilisation de l’argent public dans un domaine qui n’est pas de la compétence des Collectivités Territoriales. Des organismes nationaux sont certainement mieux placés financièrement pour organiser ces soutiens. Car quelles retombées positives peuvent en espérer les habitants de la Métropole ?